| Les Cordier émigrèrent aux États-Unis avant la première guerre mondiale. |
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| Voici quelques extraits d'une lettre que Mamie Paulette m'avait écrite en 1995. |
| La tendre soeur de maman ne l'oubliait pas et chaque année lui envoyait des colis. A la maison on parlait beaucoup de cette tante Anna qui vivait si loin et était si gentille. |
| Tante Anna avait un garçon et une fille. Le garçon Roger est resté à Paris. Quant à la fille, Lucie Cordier-Menegaux elle fut employée comme gouvernante par Marie Pickford à Hollywood. C'est de cette cousine que nous recevions chaque année des vêtements de cette actrice. Mes camarades d'école se moquaient de moi quand je portais ces habits trop extravagants! |
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| Cette pauvre Mado était boiteuse du à un accident à sa naissance et elle ne marchait peut-être pas de façon trés sûre. Cela lui coûta un bain forcé dans le Doubs, un jour où Grand-mère Treuch l'avait prise dans la petite barque, que mes grand-parents utilisaient parfois soit pour aller pêcher ou simplement pour traverser la rivière, le plus court chemin pour se rendre à Valentigney là où résidait ma chère Tante Pierrette. Cet incident provoqua quelques rires étouffés dans la famille. |
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| Selon Oncle Marcel la famille Treuch serait originaire de Saverne, Bas-Rhin. |
| On peut présumer que les parents de ma grand-mère aient fui l'Alsace après l'annexation de leur province suite à la guerre de 1870-1871 |
| Il se pourrait aussi que la famille ait résidé au Pays de Montbéliard bien avant le conflit franco-prussien car ainsi que la majorité des gens du Pays ils étaient de confession protestante luthérienne. Une visite au vieux cimetière luthérien d'Audincourt pourrait nous en dire d'avantage. |
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| Maman était une jolie veuve avec cinq enfants. La jolie veuve, sans amour, sans argent ne savait comment faire vivre sa famille. C'est alors que la maman du défunt mari, décide de lui apprendre un ancien métier qui fût le sien.
Le métier se présente ainsi: Faire venir des matériaux au domicile de la veuve pour lui apprendre à confectionner des parapluies. Ce qui fût fait. Mais cinq enfants c'est beaucoup et c'était la guerre. Maman travaille de plus en plus mais comme elle avait une grande maison elle décide de louer quelques chambres à des célibataires. |
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| Joséphine Verdier, la belle-mère de Grand-mère Treuch est celle qui apprit à la famille comment construire des parapluies. |
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| The Cordier must have emigrated to the USA sometimes before World War One. |
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| Maman's sweet sister never forgot us and sent us a parcel every year. At home we often spoke of this nice aunt so faraway. |
| Aunt Anna had a boy and a girl. Roger the boy staid in France and lived in Paris. The daughter ~Lucie Cordier-Menegauxworked in Holywood as a governess at the service of Marie Pickford. This cousin of ours was sending us some of this actress clothes whose extravagance made my school mates laugh at me when wearing them to go to school! |
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| The poor Mado was lame from a birth accident and stumbled over at times. This cost her to take an unwanted bath in the Doubs river, a day when Grand-mère Treuch took her in the tiny craft with which my grand parents often went fishing. The little craft was also used sometimes just to cross the river, the shortest way to go to Valentigney where my dear Tante Pierrette lived. Mado's unfortune caused quite a few (hidden) laughs in the family. |
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| According to ~Oncle Marcel the Treuch family was originally from Saverne in Alsace. |
| We may presume that my grand-mother parents fled Alsace after this French province was annexed to Germany following the 1870-1871 war with Prussia. |
| It might also be that the family had settled in Pays de Montbéliard well before the French-Prussian conflict since like the majority of the people there they were Lutherian protestants. Visiting the old Lutherian cemetery in Audincourt might tell. |
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| Maman was a widow with five kids. The pretty widow without neither love nor money did not know what to do to feed her family. This is when the mother of her late husband decided to teach her an old trade that had been hers.
The idea was to order all the needed supplies to make umbrellas and teach the widow how to build them. This is what was done. Maman was working harder and harder but still with five kids in the middle of a war things were not easy. However since she owned a large house she decided to rent out a couple of rooms to bachelors. |
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| Joséphine Verdier, Grand-mère Treuch's mother-in-law is the one who taught the family how to make umbrellas. |
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| Cet oncle de Mamie Paulette est le seul Treuch que j'ai connu et il s'agit là de l'un de mes plus vieux souvenirs. Je devais avoir au plus quatre ans. Mamie habitait alors chez son oncle. Je me souviens d'un homme immense avec un chapeau ouvrant le portail de la maison. Étant tout petit j'ai peut-être un peu exagéré sa taille mais sachant que l'Oncle Émile avait été tambour-majeur dans la Garde Républicaine il devait être en-effet assez costaud comme tous les Treuch. |
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| Cet oncle de Mamie Paulette est le seul Treuch que j'ai connu et il s'agit là de l'un de mes plus vieux souvenirs. Je devais avoir au plus quatre ans. Mamie habitait alors chez son oncle. Je me souviens d'un homme immense avec un chapeau ouvrant le portail de la maison. Étant tout petit j'ai peut-être un peu exagéré sa taille mais sachant que l'Oncle Émile avait été tambour-major dans la Garde Républicaine il devait être en-effet assez costaud comme tous les Treuch. |
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